Inondations meurtrières au Texas (USA): la mondialisation du chaos climatique
- M. Resimatik
- 5 juil.
- 2 min de lecture

💥 Un bilan dramatique au Texas
En juillet 2025, le Texas a été frappé par des inondations d'une violence inédite, causées par des pluies torrentielles associées à des systèmes orageux stationnaires.
Le bilan humain est tragique : plus de 100 morts selon les autorités locales, un chiffre en constante évolution.
Certaines régions ont reçu l’équivalent de plusieurs mois de pluie en quelques heures, submergeant routes, habitations et infrastructures essentielles. Des quartiers entiers de Houston, Austin et San Antonio se sont retrouvés sous les eaux, malgré les digues, barrages et bassins censés contenir ce type d’épisodes.
🌐 Un phénomène mondial, plus du tout exceptionnel
Le caractère « exceptionnel » de ces inondations est à relativiser. Elles s’inscrivent dans une série d’événements météorologiques extrêmes touchant simultanément plusieurs continents :
Canicule en Europe (jusqu’à 46,6 °C au Portugal) avec des dizaines de morts ;
Tempêtes et crues en Chine ;
Sécheresse au Mexique, obligeant l’armée à distribuer de l’eau potable.
Le climat s’uniformise... dans la violence. Le monde entier vit au même rythme d’un bouleversement globalisé, ce qui met à mal la fiction d’un « changement graduel » réservé à certains pays du Sud.
🧯 Quand la réalité contredit les discours officiels
Depuis des années, de nombreux gouvernements, y compris aux États-Unis, ont minimisé l’impact à court terme du changement climatique. Malgré les avertissements répétés du GIEC, beaucoup de responsables politiques ont continué à repousser les mesures de réduction des émissions, préférant un discours rassurant :
« Nous avons encore du temps. » « L’innovation technologique nous sauvera. » « Les infrastructures sont dimensionnées pour gérer les risques. »
Ces inondations mettent crûment en lumière la faillite de ces récits démagogiques. Aucun mur, aucune digue, aucun plan d’urgence classique n’a permis d’éviter l’hécatombe.
📊 Le climat est désormais un sujet de vérité
Les prévisions du GIEC annonçaient une accélération de la fréquence et de l’intensité des événements climatiques extrêmes avec +1,5 °C de réchauffement. Nous y sommes. Et ces événements ne sont plus des anomalies, mais des signes avant-coureurs d’une normalité à venir, si rien ne change.
Face à cela, les stratégies d’adaptation à la marge ne suffisent plus. Ce qu’il faut aujourd’hui, c’est une refonte complète des politiques d’aménagement, des systèmes d’assurance, des modèles agricoles et énergétiques.
🚨 Une mondialisation des risques... sans mondialisation des mesures préventives et solutions
Les marchés, les flux logistiques, les infrastructures informatiques sont mondialisés. Le climat l’est aussi. Pourtant, la réponse reste fragmentée, lente et nationale. Les crues du Texas affectent les chaînes d’approvisionnement mondiales, les déplacements, les cours des matières premières. Et pourtant, aucune gouvernance climatique mondiale efficace n’émerge.
La course au développement et au profit des pays émergents verrouille toute action commune: comment demander à ces états de se limiter alors que l'occident n'a jamais montré l'exemple...
🎯 Conclusion : Ce que l'on vit n’est pas une surprise, c’est une confirmation
Les morts du Texas ne sont pas les victimes du hasard. Elles sont les victimes d’un retard politique planifié, d’une communication climato-prudente, de l’échec collectif à écouter les signaux faibles devenus bruyants.
Il ne s’agit plus de débattre pour savoir si le changement climatique est réel, mais de choisir dans quel monde nous voulons vivre d’ici dix ans.
Préparons nous.



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